la première pierre…
Se dire qu'il y a quelque chose à comprendre (ou pas) c'est déjà émettre une compréhension dans un prisme de vérité à soi…Chris ne débute-t-il pas son commentaire en écrivant « À partir du moment où j'ai compris que le cinéaste… »…si la forêt de Blanche-Neige où vivent et sont pourchassés les exclus du mirage urbain ou une petite fille qui achève un blessé à l'aide d'une pierre alors que la mise en scène ne se départit jamais de sa non-recherche d'émotion au travers d'une distance qui convoque l'ange du bizarre et autres peurs enfouies ne suffisent pas à éloigner le « méchant » spectre du naturalisme alors ne reste que l’image de la raison « ce monde n’est pas le mien » et la visible révolte du cinéaste contre un ordre qu’il ne respecte plus…le film ne cherche l’amour ni dans la clarté du rêve ni dans la réalité du cauchemar…